mercredi 18 septembre 2013

CONFÉRENCE: «Pourquoi certains bâtiments ne résistent pas aux tremblements de terre?»


QUAND :  le 25 septembre à 19h.

: Au centre d'étude collégiale de Charlevoix
855 rue Richelieu, La Malbaie

Présentée par : 
René Tinawi, Ph.D., ing.
Professeur émérite
École Polytechnique de Montréal
rene.tinawi@polymtl.ca


RÉSUMÉ:

Après un bref rappel de l’historique des tremblements de terre au Québec, l’auteur de la conférence présentera un sommaire des différentes catégories de bâtiments, de leur fonction ainsi que de leur importance. Suite à un séisme majeur, on fera alors la distinction entre les dommages structuraux, les dommages non structuraux et les dommages au contenu des bâtiments. Des exemples de tels dommages seront présentés en faisant référence à des tremblements de terre survenus au Québec et ailleurs dans le monde.

La question fondamentale demeure : pourquoi certaines structures subissent-elles des dommages importants, voire catastrophiques, tandis que d’autres pas, suite à un séisme? Pour y répondre, il faut rappeler que le génie parasismique est une science relativement nouvelle.

L’évolution de cette science et des normes correspondantes, durant les dernières décennies, seront brièvement présentées. La vulnérabilité de certains bâtiments sera mise en évidence surtout lorsque ces derniers reposent sur sols meubles ou qui possèdent des irrégularités géométriques au niveau structural. Le grand défi actuel de l’ingénieur en structures, c’est la conception et la construction d’un nouveau bâtiment (ou d’une structure) qui résistera à un séisme majeur. Un plus grand défi encore demeure la réfection parasismique des bâtiments existants mais qui ne répondent pas aux normes en vigueur à cause de leur âge. Cette réfection est une tâche très complexe et requiert un niveau exceptionnel de compétences de la part du concepteur. Les recherches universitaires au Québec dans ce domaine, mises à contribution pour la réfection des bâtiments existants, seront évoquées. Le projet de réfection parasismique des écoles en Colombie Britannique, échelonné sur une période de 15 ans, sera alors mentionné comme exemple à suivre.